Ecrit et réalisé par Darin Morgan.
Un étrange individu remet en cause les croyances de Mulder et Scully sur l’origine des X-Files.
Littéralement L’art perdu de la sueur sur le front marque le retour tant attendu de Darin Morgan, à la fois scénariste et réalisateur de cet épisode décalé, après le génial Mulder and Scully meet the Were-monster. L’épisode explore l’idée de l’Effet Mandela, dans lequel des personnes se souviennent d’une histoire alternée, à l’image de la mort du leader Sud-Africain, faussement présumée dans les années 1980. Ce concept n’est pas sans rappeler les fameuses « fake news » qui envahissent nos vies et accentuent la paranoïa si chère à la série. L’idée géniale de Morgan est de revisiter les enquêtes de notre duo d’enquêteurs rebaptisés Foxy et Skulls, et affublés d’un troisième compère, Reggie Something : on a ainsi la surprise de redécouvrir des scènes marquantes de Pilot, Tooms, Clyde Bruckman’s Final Repose, Home, Small potatoes avec le fameux Darin Morgan en clone improbable de Mulder… et même du sacro saint générique ! L’acteur Bill Dow, alias le docteur Burks (Badlaa), revient dans le rôle de l’antiquaire. Sur l’ambulance qui ramène Reggie à l’asile, on peut lire « Spotnitz Sanatorium », clin d’œil à l’un des producteurs emblématiques de la série originelle. Mulder évoque sa passion pour la série La quatrième dimension, qui a fortement inspiré Carter. La musique de la scène finale est Good Luck, composée par Mark Snow pour le film I want to believe.



